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Nématodes à galles

Meloidogyne spp.

Zone biogéographique d'intérêt

Ecologie

Description


Les Meloïdogyne sont filiformes et mesurent respectivement ~ 0.4 mm pour les femelles et 1mm pour les mâles. Les nématodes phytophages se caractérisent par un stylet piqueur qui permet de perforerles cellules des vaisseaux conducteurs de sève.1

Cycle Biologique


Le cycle de développement des nématodes à galles est très lié aux conditions du milieu. La température joue un rôle fondamental : une température assez élevée (~ 25 °C) accélère le cycle, mais au-delà de 40°C, il est freiné (effet létal, d'ailleurs utilisé lors des désinfections à la vapeur). Les attaques débutent donc autour de Mars et cessent généralement en Octobre. De même, les excès d'eau ou les sécheresses sont néfastes aux nématodes, bien que dans ces cas, les masses d'œufs constituent une forme de résistance souvent efficace. L'effet du sol : Les nématodes préfèrent les sols légers et aérés (déplacements facilités) aux sols lourds riches en argiles ou en matière organique.1 Les femelles adultes de Meloidogyne pondent des œufs en nombre moyen de 500 à 1000 réunis par une substance gélatineuse en une masse. Cette progéniture se trouve enfermée dans la galle, ou parfois à l'extérieur, si la plante, en l’occurrence la racine, est détruite. Les larves des nématodes à galle induisent des structures d'alimentation spécialisées dans les tissus vasculaires de la racine végétale. La cellule nourricière n’est pas vidée, mais au contraire, assure par transformation (polynucléarisation) la nutrition normale du nématode. Le premier développement larvaire des nématodes à galle, jusqu'à la première mue a lieu dans l'œuf. Les larves J2 qui éclosent dans les galles s’installent directement dans le tissu de la racine. Celles qui éclosent dans le sol migrent jusqu'à la pointe des racines, pénètrent près de la coiffe et se fixent dans le cylindre central.2 La forme de dissémination est la larve de stade L2. C'est la seule forme libre : elle se déplace dans le film d'eau recouvrant les particules de sol. Cette larve s'insinue dans la racine jusqu'aux faisceaux vasculaires qu'elle pique de son stylet. Elle se nourrit de la sève et perturbe la multiplication des cellules de la racine. Ceci aboutit à la formation d'une galle. La larve s'hypertrophie en évoluant par les stades L3 et L4 pour aboutir à la forme adulte sexuée. Le mâle reste filiforme et quitte la racine alors que la femelle, incapable de se mouvoir, reste incluse dans les tissus. Elle devient piriforme et continue à se nourrir aux dépens de la plante. Une fois fécondée, elle pond les œufs dans une sorte de sac de la taille d’une tête d’épingle à la surface de la racine. Les œufs sont la forme de résistance. Leur évolution passe par la forme L1 qui reste incluse dans l'enveloppe de l'œuf. Au stade L2, la larve sort de l'œuf et va coloniser de nouvelles racines. La durée de ce cycle est très variable selon les conditions externes (de trois à huit semaines, six semaines à 25°C).1




Références

1 http://itab.asso.fr/[...]
2 https://www.bio-enligne.com/[...]



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