La présence de couvert améliore la structuration des sols, surtout s’il y a un mélange d’espèces semé en même temps dans la parcelle. En effet, certaines plantes, comme le seigle forestier, ont un système racinaire pivotant qui participe à l’aération du sol, et donc à une meilleure circulation de l’eau et des nutriments dans le sol, indispensable pour le recyclage de la matière.1 Au contraire, des espèces comme la phacélie possèdent un système racinaire superficiel, contribuant au maintien du sol en surface. La présence d’un couvert permet donc d’optimiser la structuration des sols en limitant leur érosion, et d’augmenter leur fertilité par l’apport régulier de biomasse que procure le couvert.2 A noter que les couverts de triticale, légumineuses et de mélange de triticale et de légumineuses sont plus faciles à implanter et possèdent un bon pouvoir couvrant.3
De plus, selon les espèces choisies pour le couvert, certaines peuvent aider à maîtriser le développement de plantes adventices.2 Par exemple, un couvert de céréales planté en première année permettrait de maîtriser les adventices durant tout l’été. La destruction du couvert céréalier laissé sur la parcelle agricole permettrait également cet effet « maîtrise ». Un couvert végétal pérenne concurrence aussi rapidement les adventices, selon leur densité de levée, et la date d’installation du couvert. Enfin, les couverts hivernaux plantés en septembre réduisent la quantité d’adventice grâce à leur production de biomasse en hiver.2 A noter que la moutarde brune et la phacélie, qui ont un bon développement à cette période-là, peuvent être utilisées pour maîtriser les adventices.2