HIVER : C'est sous la forme d'oeufs que les pucerons passent l'hiver sur une plante-hôte spécifique de l'espèce.
PRINTEMPS : A l'éclosion, les œufs donnent lieu à des fondatrices. On trouve ensuite, durant une longue période, des femelles vivipares au sein des colonies. Puis, les jeunes larves se forment. Elles se nourrissent de sève et muent 4 fois avant de donner naissance à l'adulte sans ailes : aptères. Chaque individu peut donner naissance à 30 à 50 descendants en fonction de l'hôte et des conditions climatiques notamment, et certains adultes seront ailés, qui iront colonisés les champs à proximité. Les populations s'accroissent très rapidement dès le début du printemps. Dans des conditions favorables, elles peuvent doubler en deux jours. Les femelles sont virginipares (elles sont parthénogénétiques, tout comme leur descendance). Les larves et les adultes, souvent présents à la face inférieure du limbe, se nourrissent grâce à leur rostre. Le sucre en excès contenu dans la sève est rejeté sous la forme de miellat. Les pucerons se dispersent depuis leur foyer dans la culture et les parcelles alentours. 2
ETE : Cette succession de pucerons femelles donnant directement naissance à d'autres pucerons femelles se poursuit jusqu'à ce que la durée du jour tombe à moins de 14 heures.
AUTOMNE : Certaines nymphes femelles deviennent alors à maturité des mâles ailés qui s'envoleront vers l'hôte hivernal pour y attendre l'arrivée des femelles ailées. Celles-ci produiront des nymphes qui, à maturité, s'accoupleront avec ces mâles ailés et produiront des oeufs qui passeront l'hiver.3