Très polyphage, ce puceron est une espèce holocyclique diœcique ou anholocyclique dans les régions à climat doux. Les hôtes primaires sont les Digitales (Digitalis purpurea, D. ambigua) et les épervières (Hieracium); l'hôte secondaire est le genre Solanum sp (Pomme de terre, tomate) ainsi que d'autres cultures (Apiaceae, Asteraceae : Lactuca (laitue), Brassicaceae : Brassica spp (chou, navet), et de nombreuses autres plantes : Tulipa (tulipe).2 Une fois éclos, les œufs donnent lieu à des fondatrices. On trouve ensuite, durant une longue période, des femelles vivipares au sein des colonies. Puis, les jeunes larves se forment. Elles se nourrissent de sève et muent 4 fois avant de donner naissance à l'adulte (on retrouve des mues blanches (exuvies) sur la végétation qui prouve la présence des pucerons). Chaque individu peut donner naissance à 40-100 descendants en fonction de l'hôte et des conditions climatiques notamment. Les larves et les adultes, souvent présents à la face inférieure du limbe, se nourrissent grâce à leur rostre. Le sucre en excès contenu dans la sève est rejeté sous la forme de miellat. Les pucerons se dispersent depuis leur foyer dans la culture et les parcelles alentours. Les adultes ailés volent au printemps.3