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Description
Thrips tabaci est un insecte appartenant à la famille des Thysanoptères. L'adulte femelle mesure de 0,8 à 1,2 mm et est de couleur jaune-grisâtre. Le mâle est aptère, plus petit et plus clair que la femelle. Les mâles sont rares, et la reproduction est pratiquement entièrement asexuée, les femelles non fécondées donnent naissance à des femelles. L’œuf est pondu à l'intérieur de la feuille, sont très petits (0,2 mm) et de couleur crème. La larve est de couleur jaune-blanche avec des yeux rouges, et mesure de 0,4 à 0,7 mm de long selon le stade larvaire (4 stades larvaires). 1
Les femelles perforent les feuilles et les tiges de la plante hôte et sucent la sève suintante. Dans la phase initiale de l’attaque par ce ravageur les feuilles montrent un aspect tacheté et plus tard des taches blanchâtres apparaissent en raison de la succion de la sève. La pointe de la feuille se déforme et tombe. Ensuite, la partie inférieure de la feuille s'abîme et, finalement, la plante entière se dessèche. 2
Ce thrips est cosmopolite et très polyphage : il attaque l'Oignon, le Poireau, la Tomate, la Pomme de terre, le Tabac et le Pêcher, le Chou, la Luzerne ainsi que la Betterave et de nombreuses plantes ornementales, telles l'Oeillet (Dianthus). 3 Cycle Biologique
La femelle pond l’œuf à l'intérieur de la feuille dans les tissus végétaux. A 25°C, elle pond 2-5 oeufs/jour, et au cours de sa vie elle peut en pondre 70 à 100 au total. En présence de pollen et d'oeufs d'acariens, la production d'oeufs peut considérablement augmenter. Après l'éclosion, la larve va se nourrir des cellules sous épidermiques de la plante. Une fois son développement terminé, elle se laissera tomber au sol. Elle s'enfoncera à quelques centimètres de profondeur pour se nymphoser. 4
La femelle vit environ 2-4 semaines, et les stades larvaires 4-5 jours.
Conditions d'activités optimales
Thrips tabaci se développe à des températures entre 16 et 28°C. Il arrête son développement à des températures inférieures à 11°C. Des températures chaudes augmentent le nombre de générations.
S'il se nourrit d’œufs d'acariens, sa fécondité et sa durée de vie peuvent être augmentées.
Facteurs pédoclimatiques favorisant
Des fortes pluies, ou une aspersion provoquent une forte mortalité et délogent les individus des feuilles.
Les larves et les adultes hivernent.
Le thrips pique les feuilles qui prennent un aspect strié gris sale. On peut aussi observer la présence de petits tas d'excréments noirs. Les dégâts avérés de thrips sont peu courant. Plus l'attaque est précoce, sur ail jeune, plus elle peut être dommageable, notamment si les températures sont élevées et l'humidité de l'air faible.
Les piqures de thrips n'engendrent que peu de perte de rendement, mais c'est la qualité esthétique du chou qui diminue fortement car les feuilles sont tachetées.
Le thrips est le quatrième ravageur le plus important sur choux cabus d'après M. Christian Porteneuve.
Le limbe est dessiné par des lésions argentées parsemées de points noirs (déjections) qui s'étendent et se nécrosent. Il devient alors de couleur beige.
Les folioles se chlorosent et se ternissent.
Les fleurs peuvent être atteintes de lésions blanchâtres.
Les jeunes fruits affectés ont des lésions argentées et subérisées.
Lésions argentées, de tailles et formes irrégulières, qui se nécrosent et deviennent blanchâtres. Ces lésions sont aussi parsemées de minuscules points noirs matérialisant les déjections des thrips. Les folioles affectées ont tendance à se chloroser et prennent une teinte terne. Des chutes de fleurs peuvent avoir lieu.
Les sites d'oviposition sur les jeunes fruits, apparaissant sous la forme de lésions punctiformes brunes, sont entourés par un large anneau blanchâtre sous-épidermique. Parfois, les fruits plus ou moins déformés présentent des lésions liégeuses linéaires.
Bioagresseur(s) secondaire(s) favorisé(s)
Dans certains pays, il est un important vecteur du TSWV, le Tomato Spotted Wilt Virus, mais cela arrive seulement à des densités d'infestations très élevées en régions tempérées.
Compte tenu de la période d'activité essentiellement estivale du thrips, l'impact sur les cultures varient fortement en fonction des cycles de production. Les variétés précoces en production d'été et d'automne sont les plus exposées au risque.
Les thrips se nourrissent en suçant le contenu des cellules de l'épiderme. Les tissus lésés se nécrosent rapidement. Des lésions argentées, de taille et de forme irrégulières, apparaissent sur le limbe ; elles se nécrosent progressivement et prennent une teinte beigeâtre . Ces lésions sont aussi parsemées de minuscules points noirs matérialisant les déjections des thrips . Les folioles affectées ont tendance à se chloroser et prennent une teinte terne. Des chutes de fleurs peuvent avoir lieu. Les sites d'oviposition de F. occidentalis sur les jeunes fruits, apparaissant sous la forme de lésions punctiformes brunes, sont entourés par un large anneau blanchâtre sous-épidermique . Parfois, les fruits plus ou moins déformés présentent des lésions liégeuses linéaires.
- de l'ennemi : Stades larvaires - du ravageur : Ensemble du cycle
Type trophique
Généraliste
Mode d'action
Prédateur (larve) et Pollinisateur (adulte)
Efficacité
FORTE
Indice de fiabilité
Références
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017
- de l'ennemi : Tous les stades - du ravageur : Ensemble du cycle
Type trophique
Polyphage
Mode d'action
Prédateur (larve) et Pollinisateur (adulte)
Efficacité
MODEREE
Indice de fiabilité
Références
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017.
Commentaires
Les larves pincent leurs proies avec leur mandibules et sucent leur contenu.
- de l'ennemi : Stades larvaires - du ravageur : Ensemble du cycle
Type trophique
Généraliste
Mode d'action
Prédateur (larve) et Pollinisateur (adulte)
Efficacité
MODEREE
Indice de fiabilité
Références
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017.
Commentaires
La larve consomme sa proie en injectant sa salive par des pièces buccales de type broyeur, ménagé d'un canal salivaire. Puis elle suce le contenu pré-digéré.
Période active 2Notes on the presence of Aeolothrips intermedius in northwestern Tuscany and on its development under laboratory conditions. Bulletin of Insectology 62: 107-112., Conti B, 2009., http://www.bulletinofinsectology.org/[...]
Commentaires
Les larves ont un comportement essentiellement prédateur tandis que les adultes se nourrissent de pollen. Les larves se nourrissent essentiellement de thrips et dans une moindre mesure, d'acariens, d'aleurodes et de psylles. Elles piquent leur proie puis la vident de son contenu. Elles tuent plus de proies qu'elles n'en consomment. Manque des références sur le % prédation.
- de l'ennemi : Adulte ou Imago - du ravageur : Ensemble du cycle
Type trophique
Généraliste
Mode d'action
Prédateur
Efficacité
MODEREE
Indice de fiabilité
Références
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. lin=, Picault S, 2017.
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017
Commentaires
Eviter d'implanter des charmes dans les haies en bord de culture de poireau, ceux-ci pouvant attirer Thrips tabaci.
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017
1Protection des cultures de poireau contre les thrips : des plantes de service pour attirer les ennemis naturels. Infos Ctifl n°334. link=, Picault S, 2017
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Ils sont retrouvés dessus en très faible proportion (5% en 2015 et 1% en 2016) par rapport aux Anthocoridae (21%).
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