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Les adultes du psylle commun mesurent 2,2 à 2,9 mm de long et maintiennent, au repos, leurs ailes translucides plaquées en toit sur le corps. La forme hivernale, dont les ailes ont des zones enfumées et des nervures presque noires, est plus grande ( 2,7 à 3 mm) et plus foncée que celle estivale, laquelle est de couleur variable (beige, rouge,...) avec des ailes très transparentes aux nervures claires. Les œufs de forment oblongue mesurent 0,3 mm x 1 mm, blanc après la ponte ils deviennent jaune clair puis orangé. Les jeunes larves sont jaune-orange. Les stades plus âgés sont nettement plus foncés et atteignent à la fin de leur développement une longueur de 2 à 2,5 mm. Les larves sécrètent un miellat abondant et se tiennent généralement par groupes sur les jeunes feuilles et sommets des pousses.
Cycle Biologique
Hivernation sous forme adulte (mâle ou femelle) dans les vergers ou tout autre support dans leur environnement immédiat. La reprise d'activité a lieu en février parfois en janvier. La ponte débute dès que les températures dépassent 10°C, elle peut être relativement abondante dès février, chaque femelle produisant 400 à 600 œufs en moyenne. La femelle pond ses œufs par petit groupes de 6 à 10 à la base des bourgeons et le long des crevasses. Les femelles des générations suivantes pondent principalement sur les organes verts à l'extrémité des pousses en croissance, de préférence le long de la nervure principale des feuilles terminales. Le développement embryonnaire dure 6 à 25 jours selon la température. La première génération de larves coïncide avec le débourrement des poiriers. Elles colonisent principalement les inflorescences et les jeunes fruits et atteignent le dernier stade larvaire en fin de floraison. Au niveau des adultes, les premières générations apparaissent dans le courant du mois de mai, puis durant l'été tous les stades de l'insecte sont actifs en même temps. En fonction des conditions climatiques, on peut encore observer la quatrième génération en septembre-octobre.12
Les larves de psylles présentes en quantités importantes affaiblissent grandement les poiriers, les piqûres limitent la croissance de l'arbre et réduisent les récoltes.
Le miellat excrété par les larves provoque des brûlures et donne la possibilité à la fumagine de s'installer.
Bioagresseur(s) secondaire(s) favorisé(s)
Fumagine
Période d'activité
Toute l'année
Dégâts
MODERES
Indice de fiabilité
Références
1Psylle commun du poirier, Fraval A, Fèvre E, Coutin R, Minost C & Laporte V, 2011., http://www7.inra.fr/[...]
Par contre, une fertilisation azotée trop riche du poirier favorise le psylle.
Une densité de peuplement trop importante du verger favorise le psylle.
Les gourmands au centre de l’arbre non taillés favorisent le psylle.
Une mauvaise circulation de l'air dans le verger (haie brise vent) favorise le vol des psylles et donc facilite leur dispersion.
- de l'ennemi : Ensemble du cycle - du ravageur : Stades larvaires
Type trophique
Spécialiste
Mode d'action
Prédateur
Efficacité
FORTE
Indice de fiabilité
Références
1Experimental releases of Anthocoris nemoralis F. and Anthocoris nemorum (L.) (Heteroptera: Anthocoridae) against the pear psyllid Cacopsylla pyri L. (Homoptera: Psyllidae) in pear, Sigsgaard et al., 2006., https://www.sciencedirect.com/[...]
Commentaires
Les punaises Anthocoride sont relativement sensibles à certains insecticide tels que les pyréthrinoïdes de synthèse.
Une maîtrise de la vigueur est une technique efficace pour éviter le développement du psylle. Des apports azotés trop importants vont donc entraîner un développement préjudiciable des populations de psylle.
• Dès le stade 50% de femelles psylles matures et prêtes à pondre, en secteur Basse Durance, mi à fin janvier,
• Doses: 1ère application de 30 à 50 kg/ha, les suivantes à 30 kg/ha.
• Renouvellement selon la pluviométrie et le stade phénologique.
• Maintien de la protection jusqu’au débourrement.
L’efficacité de la lutte en 1ère génération doit être évaluée.
On contrôle, à la chute des pétales, le taux d’occupation des bouquets floraux par les larves âgées de psylle.
Intensité
30 à 50 kg/ha
Fréquence
2 à 4
Effet(s) direct(s)
- difficultés d’identification de la plante hôte (couleur modifiée, composés volatiles bloqués),
- action répulsive pour le dépôt des œufs,
- difficultés d’alimentation des larves et adultes.